
par Alexa Goodman, MEOPAR Training Project Manager
Vendredi, le 3 décembre 2021 , un groupe interdisciplinaire et intergénérationnel de 40 chercheurs canadiens en sciences de la mer s’est réuni à l’occasion d’une séance de discussion ouverte afin d’esquisser un plan d’action pour la collaboration dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable. La séance de discussion ouverte était organisée conjointement par le MEOPAR, la SCMO, le CNC-CSRO et l’UQAR, avec le soutien d’ArcticNet, de l’ASLO, de Québec Océan, du Réseau Québec Maritime et de la Tula Foundation/Hakai Institute, qui font tous partie du consortium d’organismes lançant la Communauté de pratique (CdP) de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable.
Quelles leçons avons-nous retenues de la séance de discussion ouverte?
Au cours de la séance, les participants ont été invités à partager leurs idées et leurs perspectives, en soulignant comment les chercheurs canadiens peuvent collaborer aux initiatives existantes et commencer à élaborer les leurs. La conversation a porté sur le besoin actuel d’améliorer la communication autour des activités de la Décennie des Nations Unies, la collaboration internationale et les projets et programmes interdisciplinaires et intersectionnels qui intègrent les sciences de la santé, les sciences naturelles et les sciences sociales à l’échelle nationale. L’accent a été mis sur l’adoption d’approches ascendantes pour répondre aux besoins des communautés, notamment en ce qui a trait aux changements climatiques.
Comme l’ont souligné les participants, le Canada a pris l’initiative en ce qui concerne l’engagement des Autochtones, la participation des professionnels de l’océan en début de carrière et l’intégration de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de l’accessibilité (EDIA) dans la recherche et la gestion. Ces principes devraient et seront transcendés dans les projets de recherche et les actions soumis pour approbation, en plus de toutes les facettes de la CdP, où le Canada donne l’exemple aux autres pays à l’échelle internationale en prenant le leadership sur les actions approuvées.
Quelle est la prochaine étape?
L’une des premières étapes : Améliorer l’accès à l’information. Il existe un besoin évident de centraliser les renseignements sur les particuliers et les groupes qui travaillent sur les actions de la Décennie des Nations Unies, conformément à leurs plans stratégiques, ainsi qu’un inventaire des événements et des activités de la Décennie des Nations Unies. Ces renseignements doivent être rendus accessibles et aussi clairs que possible afin d’améliorer la mobilisation des connaissances et de mettre en contact un plus large éventail d’intervenants pour assurer une collaboration interdisciplinaire. Une fois que la CdP sera officiellement promulguée au début de 2022, leur adjoint de recherche procédera à un examen continu de l’inventaire, et partagera les résultats de diverses manières, notamment par l’entremise d’une page Web, d’un canal Slack et d’une liste de diffusion.
Pour ce qui est de l’élaboration de nouvelles initiatives pour l’approbation de la Décennie des océans en 2022, le groupe a discuté de la possibilité de se concentrer sur un programme interdisciplinaire et intersectionnel global pour aborder l’action climatique au Canada, avec une composante d’engagement public et autochtone et des partenariats internationaux. Cette idée sera débattue lors de la prochaine séance de discussion ouverte qui aura lieu dans le cadre de la réunion scientifique annuelle du MEOPAR le jeudi 3 février 2022, de 13 à 14 h (HAA). Si vous souhaitez participer, inscrivez-vous à la liste de diffusion.